Dans la ville de Marseille, les fermetures des stations de la RTM sont souvent dues à des événements imprévus comme des manifestations. Le 13 mai 2025, cette situation a été particulièrement marquée par une grève des enseignants qui a engendré de fortes perturbations dans le réseau des transports en commun. Cet article se penche sur les raisons sous-jacentes de ces fermetures et leurs impacts sur les usagers.
Une manifestation aux Réformés
Le 13 mai 2025 à 10h30, une manifestation s’est tenue aux Réformés, dans le 1er arrondissement de Marseille. Les enseignants, mobilisés pour défendre le service public d’éducation, ont décidé de se rassembler pour faire entendre leurs revendications. Les conséquences de cette action n’ont pas tardé à se faire sentir sur le réseau de transports publiques, causant la fermeture de plusieurs stations et la déviation de plusieurs lignes de bus.
Impact sur le T2 et le T3
La RTM a annoncé la fermeture de huit stations de la ligne T2 dont Arenc Le Silo, Joliette et Canebière Garibaldi. De même, quatre stations de la ligne T3, telles que Rome Dragon et Castellane, ont également été touchées par cette perturbation. En conséquence, le T2 ne circule plus qu’entre Réformés Canebière et La Blancarde, limitant ainsi les déplacements de nombreux usagers.
Déviations des lignes de bus
Les lignes de bus n’ont pas été épargnées, avec plusieurs déviations mises en place. La ligne 41 a vu son terminus déplacé vers Castellane, tandis que d’autres lignes telles que le 54 et le 81 ont été adaptées en services de navettes. Cela a causé des désagréments significatifs pour les usagers, qui se sont retrouvés dans l’obligation de modifier leurs habitudes de transport.
Réactions des usagers
Les réactions des usagers face à ces perturbations ont été multiples. Nombreux ont exprimé leur frustration de ne pas pouvoir se déplacer facilement et de voir leur quotidien impacté par des événements qui leur semblent extérieurs. Ces fermetures montrent la vulnérabilité du réseau de transports face à des mouvements sociaux, et soulèvent des interrogations quant à la gestion des transports en commun au sein d’une grande métropole telle que Marseille.
Les événements comme celui du 13 mai illustre la fragilité du système de transport marseillais. Les répercussions des manifestations montrent combien il est difficile de garantir un service constant face à des demandes sociales. Les usagers, tout en soutenant les causes qu’ils estiment légitimes, espèrent voir des solutions pérennes mises en place pour minimiser ces désagréments à l’avenir. En parallèle, il reste à espérer qu’une meilleure planification de la part des autorités pourrait contribuer à réduire l’impact de telles disruptions.
