À Marseille, des résidents d’une propriété privée contraints de vivre dans l’angoisse des verbalisations nocturnes d’un policier
Dans la résidence Cap Vista, située dans le 14e arrondissement de Marseille, les habitants subissent une véritable atmosphère de stress et d’angoisse en raison des nombreuses contraventions infligées par un policier voisin. Cette situation alarmante a conduit les résidents à s’interroger sur la légitimité de ces verbalisations, souvent effectuées durant les heures les plus sombres de la nuit.
Une ambiance pesante au sein de la résidence
La résidence Cap Vista est une petite copropriété qui a le désavantage de ne pas offrir suffisamment de places de stationnement pour chaque appartement. Pour pallier ce problème, les résidents ont développé un système de parking tacite, leur permettant de se garer de manière à ne pas gêner le passage des autres voitures. Toutefois, ce fonctionnement semble déplaire à un policier, résident de la même propriété, qui a pris l’habitude de dresser des contraventions.
Des amendes qui s’accumulent
Les résidents relatent recevoir des contraventions d’une valeur de 135 euros, qu’elles soient stationnées devant leur résidence ou à l’intérieur même de celle-ci. Ce phénomène a été exacerbée par la récurrence des verbalisations. Pour Halima, une mère de famille célibataire, six amendes en une semaine constituent un véritable harcèlement : « Je n’en dors plus, ce policier me fait vivre un véritable enfer », a-t-elle témoigné avec émotion. Les horaires de ces verbalisations, comprises entre 00h26 et 5h42, ajoutent une couche d’angoisse pour les résidents, chaque bruit de moteur devenant une source de stress intense.
Une réaction collective des habitants
Face à cette situation insoutenable, les habitants de Cap Vista ne comptent plus se laisser faire. Ils se sont unis en déposant plusieurs plaintes et en portant leur affaire devant un avocat. Leurs accusations s’accompagnent d’arguments selon lesquels le policier en question ne serait pas en service au moment où les PV sont dressés, ce qui remet en question la légitimité de ses actions. La cellule de déontologie de la police a été alertee pour enquêter sur ce qui semble être un abus de pouvoir manifeste.
Un précédent troublant à Marseille
Ce scénario n’est pas sans rappeler un incident similaire survenu dans les mêmes quartiers de Marseille, où une policière a causé des nuisances similaires à ses voisins. Il est à craindre que les actes d’un seul policier mettent en péril la tranquillité d’une résidence entière. Ce sentiment d’intimidation ne devrait pas être normalisé dans une organisation censée protéger ses citoyens.
Dans cette situation alarmante se dessine un portrait troublant de la vie quotidienne des habitants de Marseille, vivant sous l’ombre d’un abus de pouvoir. Ils sont confrontés non seulement à des amendes disproportionnées mais aussi à une tension émotionnelle qui impacte leur qualité de vie. Le devoir de la police est de servir et de protéger, non pas de terroriser et de verbaliser sans scrupules dans une résidence où les règles du stationnement sont mal définies. Les résidents de Cap Vista méritent d’être entendus et de vivre sans la peur d’une verbalisation nocturne, victime d’une situation qui semble échapper à tout contrôle. Le système judiciaire doit faire son travail pour rétablir la confiance et la sécurité parmi ses citoyens.