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Parcs et Jardins

01 Parc Borely tourisme marseilleLe Parc Borely

On le trouve sans difficulté, au bout du second Prado, à quelques pas de la statue du David de Michel Ange (ce n’est qu’une copie) et des plages du Prado. Une grande allée permet de se garer (une autre entrée se trouve au n°134 avenue Clot Bey). Dès l’arrivée au portail monumental, on est frappé par l’ampleur du domaine augmentée par l’ouverture due à la mer si proche. Ce parc spacieux est le plus animé de la ville (54 hectares).

Au bout de l’immense esplanade, s’élève le Château Borely (architecte J.L.Clérisseau), l’une des innombrables bastides marseillaises, mais la plus vaste et la plus belle, voulue par le riche négociant Louis Borely, en 1767. Le jardin à la française, s’étalant à perte de vue devant la demeure, fut conçu par Jean Charles Alphand, entre 1860 et 1880. Il fait l’admiration de tous, en toutes saisons, avec ses bassins animés de jets d’eau, bordés de pierres arrondies, ses pelouses, parterres de fleurs, bancs de pierre. Au pied de l’élégante bâtisse, un bassin orné d’un groupe statuaire.

L’espace est animé par les groupes de promeneurs, les sportifs, les enfants à vélo, à trottinette, ou en rosalies (sorte de vélo à quatre roues), les jeux de ballon. A droite de l’esplanade, une longue piste cyclable, construite entre le parc et l’Hippodrome (1860), vous conduit à quelques mètres de la mer, au niveau de l’Espace Borely, au bord de l’eau. Mais le parc est plein d’autres plus petites allées cyclables.

02 Parc Borely tourisme marseilleAvant 2004, l’édifice faisait fonction de Musée d’Archéologie. Restauré entre 2004 et 2013, désormais il accueille le Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode. Des animations sont organisées pour petits et grands, après les visites.

Mais l’attraction du parc ne se limite pas là. Au printemps, il faut aller admirer les fleurs et sentir tous les parfums de la Roseraie. Promenez-vous dans le grand Jardin Japonais, le Jardin Anglais ou le Jardin Botanique (une pépinière permet d’augmenter les collections de plantes et d’arbustes, chaque année).

Des allées vous conduisent au lac où vous pourrez ramer en barque, au milieu des canards (leur guérite est au centre), avant d’aller vous poser à la buvette du bord de l’eau. Le grand restaurant sur la rive, en face, peut accueillir de nombreux clients, surtout les jours de mariage.

Plusieurs terrains de jeux d’enfants vous permettront une halte, tout comme le manège ou la piste des karts. Vous trouverez partout des pelouses permises au public, des allées boisées, des bancs, ici et là, beaucoup d’ombre sous les grands arbres centenaires. Près de l’entrée rue Clot Bey, vous vous rafraîchirez devant la charmante cascade alimentant un bassin rempli de poissons, ornée de la statue moderne : « L’homme aux oiseaux » de Jean Michel Folon.

A la belle saison, le parc sert de théâtre aux grands concours de boules (organisés par le Provençal), au Carnaval ou à la Fête de la Musique. Certaines scènes de « Plus belle la vie », émission présentée journellement, sur France 3, sont tournées là.

Ceux qui ne sont jamais venus dans ce Parc grandiose le connaissent, peut-être, à travers le magnifique film d’Yves Robert, sorti en 1990, inspiré du roman autobiographique de Marcel Pagnol (1957) « La gloire de mon père » (Tous les jeudis et tous les dimanches, le jeune Marcel Pagnol allait en promenade, au Parc Borely, avec tante Rose. Un jour, ils firent la connaissance de Jules, bavard et bedonnant, qui se fit passer pour le directeur du Parc… et qui, plus tard, devint l’oncle Jules…).

 

03 Parc Pharo tourisme marseilleLe jardin du Pharo

Ce jardin, situé au n°58 du boulevard Charles Livon, n’est qu’à une encablure du Vieux Port. Sa situation géographique exceptionnelle, sur son promontoire, et le Palais Impérial (Napoléon III- 1855) en font un des symboles de Marseille. (voir palais du pharo)

 

 

04 Parc Longchamp tourisme marseilleLe Parc Longchamp

Le jardin appartenant à la municipalité est libre d’accès. Vous profiterez à volonté des pelouses, des bancs, en vous laissant bercer par le son dominant de l’eau qui jaillit en cascades, jusqu’au dernier bassin de rétention. Du perron où se rejoignent les escaliers majestueux (donnant accès au Muséum d’Histoires Naturelles/à droite et au Musée des Beaux Arts/ à gauche), vous gravirez la côte afin d’accéder à un autre espace garni de pelouses, de fleurs, d’arbres aux essences variées, de nombreux bancs, de statues (dont celle de Lamartine). Une buvette vous y attend. (voir Palais Lonngchamp)

 

05 Parc 26 eme centenaire tourisme marseilleLe Parc du 26ème Centenaire

Avec ses 10 hectares, c’est un des plus grands parcs du centre ville (près place Castellane et Bd Cantini, dans le 10ème arrdt). Son nom fait référence à la fondation de Marseille par les grecs, en l’an 600 av. J.C. Il fut inauguré en 2001, par Monsieur le Maire Jean Claude Gaudin. Il a été créé à l’emplacement de la gare du Prado dont le hangar et l’espace réservé aux rails ont été conservés (la gare servait à la collecte des ordures acheminées ensuite vers la Crau).

L’entrée, très originale, est signalée par «  l’Arbre de l’Espérance » en métal, fixé dans un bassin alimenté par des jets d’eau ; l’immense parvis (qui attire les amateurs de skate-board ou de jeux de ballons) est couvert des 500.000 noms et prénoms de marseillais, gravés au sol (sur demande par simple carte). L’ensemble évoque la mixité de la population et l’espoir d’un futur meilleur.

Les 6500 arbustes et 1500 arbres, les fleurs, essences diverses ont pris de l’ampleur, depuis leur plantation et c’est avec un immense plaisir que vous pourrez parcourir ce chef-d’œuvre du XXIème siècle cité parmi les « Jardins remarquables », par le Ministère de la Culture. Dès l’entrée, à droite, le coquet restaurant de Laurent et Valérie, orné de glycines, vous invite à vous installer, en plein air. Si ce n’est pas encore l’heure de « l’apéro », allez donc visiter la galerie de peinture, à gauche. Sinon prenez le temps de parcourir le parc, sous les roseraies et les treilles.

Dans l’écartement des anciens rails, coule une eau claire rafraîchissante, en provenance d’une cascade surgissant devant le hangar. Les quais aménagés de chaque côté sont agrémentés de deux rangées d’arbres. Après le hangar et un large bassin plat à jets d’eau, commence une nature plus luxuriante où le terrain accidenté vous conduira au promontoire offrant une vue panoramique, sur la ville. De là, apparaît enfin l’étang où barbotent les canards. En vous hasardant sur le ponton construit au dessus de l’eau vous éprouverez quelques sensations nouvelles.

De là, on peut voir les jardins- africain, provençal, asiatique, oriental. Partout l’eau est présente. Les enfants n’ont pas étés oubliés : les aires de jeux avec buvette et les fidèles poneys les attendent ….le loueur de cycles a bien du travail… Les grands peuvent s’adonner à quelque partie de pétanque.

La particularité de ce jardin est la présence de tortues, poules, poussins et coqs dont les chants trop matinaux et persistants dérangent certains habitants alentour, pendant que d’autres apprécient ces concerts bucoliques (la municipalité a pris la décision de freiner leur prolifération ; les volatiles sont limités à une centaine).

Dans cette zone si urbanisée, les marseillais sont heureux de profiter à volonté de ce poumon vert qu’est le Parc du 26ème centenaire.

 

06 Parc Montredon campagne pastre tourisme marseilleLe Parc de Montredon- La Campagne Pastré

Pour y arriver, il faut longer les plages du Prado, celles de la Pointe Rouge et aller jusqu’au n° 157 de l’avenue de Montredon (on ne peut plus entrer en voiture). Le domaine et trois Bastides furent créés là, entre 1836 et 1853. Le parc est immense (120 hectares), mais beaucoup d’activités sont proches de l’entrée : à droite, un lieu de restauration, un château gonflable, une aire de jeux pour enfants et un centre équestre (chevaux et poneys), le tout agrémenté de pelouses. A gauche, l’espace accrobranches apprécié de tous les sportifs, petits et grands (plusieurs niveaux de difficultés).

Le nom de cette campagne vient de celui de Lily Pastré (issue de la riche famille Noilly-Prat/ liqueurs marseillaises) mariée au comte Jean Pastré, descendant d’une riche famille de négociants. Pendant la dernière guerre, à partir de 1942, la comtesse sauva de la déportation des hommes de lettres, musiciens, peintres. Sa demeure était devenue un lieu de fêtes et de rencontres culturelles. En 1974, ruinée par trop de largesses, elle céda « la Villa Provençale » à la ville qui à sa mort récupéra la totalité du domaine. La bastide a longtemps abrité le Musée de la Faïence (transféré au Château Borely, depuis 2013). Le Château Pastré est désormais un lieu de réceptions officielles organisées par la Mairie et d’accueil d’hôtes de marque.

La campagne n’était à l’origine qu’une garrigue sèche. Le canal de Marseille, dont une prolongation existe ici depuis une centaine d’années, atteint toutes les bastides de la ville (l’eau de la Durance fut acheminée à l’entrée de Marseille au XIXème siècle). L’architecte Marc Dossetti a imaginé là une fontaine monumentale symbolisant les Alpes.

Vous pouvez longer le canal, au milieu de la végétation naturelle des collines, en promenant à pied ou à vélo. La pente légère vous ramène à l’allée principale goudronnée, longue de 900 mètres. L’ancienne garrigue est devenue verdoyante ; elle s’est habillée de pelouses, de prairies, d’arbres (pins d’Alep, chênes verts, lauriers, genévriers). On y trouve même deux lacs artificiels animés par le va et vient incessant des canards.

La Campagne Pastré abrite un centre de formation de jeunes forestiers. Son emplacement a été judicieusement choisi, car après la partie irriguée, débute le Massif des Calanques (non praticable par grand vent). Les collines de Marseilleveyre vous amènent au col de la Selle. Après quelques heures de marche sportive, dans des sentiers balisés mais difficiles, escarpés, au milieu d’un univers dantesque de grottes et de rochers impressionnants, la récompense est enfin là : au bout du regard s’étale un panorama à couper le souffle. A droite, la rade de Marseille avec ses plages, ses collines environnantes, à gauche, les calanques et devant, l’étendue infinie de la mer parsemée d’îles (Jarre, Riou, Maïre, Frioul, Château d’If).

Pour les moins sportifs ou ceux qui recherchent un peu de relaxation dans la facilité, le Petit Train est toujours disponible pour le grand tour.

07 Parc Valmer tourisme marseilleLe Parc Valmer

C’est un parc situé au n°271 Corniche Kennedy, dans le 7ème arrdt. Il faut gravir ce promontoire de deux hectares, tout en côte, pour pouvoir enfin jouir d’une vue exceptionnelle sur la mer. Le parcours sinueux et pentu (pas très long) offre une végétation variée, touffue, composée de multiples essences de fleurs, plantes, arbres (palmiers, pins d’Alep, chênes verts, lauriers, vivaces, lantanas, lavandes…), au milieu de pierres et rochers en ciment. L’aire de jeux, à droite près de l’entrée, est souvent animée par des groupes scolaires ou de centres aérés. Le pique-nique y est possible.

Au sommet, pas si loin, on ne peut qu’admirer la demeure bâtie en 1865, pour le riche négociant en huile et savon, Charles Gonnelle. La construction avait été confiée à l’architecte Condamin qui en fit une très belle bastide de style néo-Renaissance de trois niveaux. Le corps principal est flanqué de deux élégantes tours. L’édifice est garni de fenêtres en plein cintre décorées en leur centre. Les deuxième et troisième étages possèdent un balcon à balustrade, dans leur partie centrale. L’ensemble est coiffé d’une toiture en ardoise ajoutant une note bourgeoise.

Cette bâtisse fut, jusqu’en 2002, le siège de l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Marseillaise, puis celui de la Banque Mondiale. Actuellement, y réside l’ONUDI Med (organisme des Nations Unies pour le développement industriel et durable des pays sous développés)

Devant l’édifice, un bel espace limité par une ample balustrade. C’est de là que vous pouvez, enfin, vous reposer longuement, devant l’un des plus beaux spectacles naturels de Marseille : la mer immense paraît encore plus grande les jours de mistral car l’atmosphère nettoyée porte le regard jusqu’à l’île de Planier, à 12km. Sur votre gauche, vous pouvez voir les plages étendues du Prado prolongeant la Corniche rocheuse. Et là, tout près, les pierres plates du Petit Nice (à la limite du quartier de Malmousque), au bord de l’eau, fréquentées par les habitués se dorant au soleil (même durant les belles journées d’hiver/ en tenue moins légère), au pied de l’imposant hôtel restaurant de Gérald Passédat (grand chef cuisinier).

Tout à côté de ce coin paisible, un autre qui l’est encore davantage : le Pont de la Fausse Monnaie (traduction d’une expression grecque à sonorité approchante signifiant « profondeur solitaire »). Justement, après le pont, s’ouvre un havre de paix, un petit port abrité de tous les vents, avec ses barques et ses maisons de pêcheurs restaurées ; un coin tranquille à l’abri des regards.

Comme posées sur l’eau, les îles marseillaises (Frioul/ Pomègues et Ratonneau / le Château d’If, l’îlot Degaby/ avec son ancien fortin.

Si vous ne craignez pas d’aller plus haut, en grimpant au sommet d’une collinette (à gauche par rapport à la balustrade d’où vous admirez le panorama), vous trouverez un passage permettant de pénétrer dans le très pittoresque et paisible quartier du Roucas Blanc (en provençal= roche blanche) dont certaines pentes « vertigineuses » vous dirigeront vers la mer.

Parc de la Moline

En 1935, Pierre Martin fit l’acquisition de cette propriété à laquelle il donna le nom de son village natal du Queyras : « Moline ». Sur le domaine, se trouve la Bastide Ranque rénovée (un seul niveau spacieux bien organisé, actuellement siège de l’Association Relais Nature et du Comité d’intérêt du quartier, ainsi que de la Fédération de Bridge (20 tables).

Ce parc joue un grand rôle dans Marseille. Situé au n° 26 boulevard Marius Richard 13012, près de l’église de Montolivet, il étonne par ses dimensions (10 hectares) tout en longueur ; il va de Montolivet à Saint Barnabé en s’étirant sur 1 kilomètre, se prolonge en direction de Frais Vallon et à l’opposé vers le chemin des Caillols. Cela permet de circuler à bicyclette ou à pied, pour diverses activités. Il a été réalisé, depuis 2005, sur la couverture de la L2 [tunnel routier de la future autoroute A 507 qui reliera l’Autoroute Nord (A 7) à l’Autoroute Est (A 50), au niveau de Saint Loup (échangeur Florian). Elle pourrait être terminée, en 2016 (partie est) et 2017 (partie nord).Elle traversera la ville sur 9,7 km, sans péages et sera empruntée par les poids lourds].

Deux entrées (consultez les heures de fermeture qui varient, en fonction des saisons) permettent l’accès au parc ; l’une est dans le bd Marius Richard, l’autre dans l’Allée des Primevères. Plusieurs parkings facilitent le stationnement. Côté avenue de Montolivet, ont été réalisés les jardins familiaux si utiles de nos jours (les jardiniers respectent la biodiversité). Le parc lui-même est un Relais Nature qui demande peu d’entretien, car la végétation y est préservée : une prairie naturelle entretenue grâce à deux coupes annuelles où les graines mûrissent seules, un jardin potager pour les enfants des écoles environnantes, une mare pédagogique, des plantes aromatiques et médicinales ; oliveraie, aubépine, chèvrefeuille, laurier sauce se côtoient… Au sol, des broyats d’écorces et de végétaux provenant du parc ralentissent le développement des plantes indésirables, enrichissent le sol tout en régulant l’humidité et la température de la terre. Pendant les vacances scolaires, le Relais Nature organise des stages, pour petits et grands, pour l’apprentissage de la culture raisonnée, la vie des animaux dans le parc…

C’est un des rares endroits où a été prévu un grand pré, pour le défoulement des chiens/ sous surveillance de leur maître. Les adolescents sportifs se retrouvent sur le terrain de basket et les plus jeunes, à l’aire de jeux toute proche. Les allées goudronnées permettent l’accès aux vélos, rollers, skates, jeux de ballons. A côté de la bastide se trouve une buvette permanente. De l’esplanade pavée, les promeneurs prennent plaisir à admirer le panorama donnant sur la ville, la mer et leur Bonne Mère. Les grands espaces du parc sont propices à l’installation des vide-greniers ou des expositions des peintres…

Dans ce site paysager champêtre se déroulent les spectacles gratuits  des « Musicales de la Moline », sous la présidence de la maire de secteur, Valérie Boyer (depuis 2014) et du délégué culturel Didier Zanini, entre fin juin et début juillet. Chaque année, les spectateurs se font plus nombreux, car la qualité est de règle. Cette année, en 2015, la diversité était assurée : Pop Jazz, Théâtre Musical, Théâtre de Boulevard, Big Band Jazz, une exceptionnelle opérette comique « Les Trois de la Marine » (d’après Vincent Scotto) illustrant l’ambiance marseillaise d’autrefois (avec le chœur Lyrique de l’A.I.L.M.P., sous la direction de Christiane Banus et Simone Burles).

08 Parc Magalone tourisme marseilleLa Magalone

Cette bastide du XVIIème a un charme particulier, intime, au milieu de son petit domaine d’un hectare et demi, verdoyant et coquet. A l’origine, le terrain fut acquis par les riches frères Magalon qui avaient fait fortune dans le commerce de l’armement. Mais le terrain, alors, faisait douze hectares (il a été grignoté au moment du percement de la voie du boulevard Michelet). La construction de la demeure a eu lieu en 1690. C’est une bastide composée d’un corps central à deux niveaux flanqué de deux ailes symétriques (garnies en leur sommet de balustrades), séparées par un ample escalier amenant à la grande salle du rez-de-chaussée (cent cinquante mètres carrés) ; au fond, un accès au plan supérieur.

Le domaine passa de main en main, jusqu’à ce que Madame de Ferry le rachète, en 1901. Elle y fit réaliser de grands travaux de restauration et confia la création des jardins à Edouard André. Ainsi naquirent les jardins à la française que nous connaissons : pelouses bien structurées, allées bordées de magnifiques statues, cinq bassins dont un grand et rectangulaire et un autre circulaire de grande dimension, deux fontaines avec statues, une chapelle originale, de superbes vases sculptés. Depuis 1948, la Magalone est classée Monument Historique. Du fond du jardin, la vue d’ensemble est très appréciable. Sous un certain angle, on aperçoit la Cité Radieuse du Corbusier, construite en 1947, sur les terrains amputés au domaine de la Magalone.

En 1980, la Ville en fit l’acquisition et en finança la restauration, avec l’aide du Ministère de la Culture. Le lieu a pris une importance considérable en devenant l’un des sites de la Cité de la Musique (on en compte huit à Marseille). Soixante professeurs enseignent l’art de la musique, à 2200 élèves et à jouer d’un instrument (tous les instruments sont possibles). Cours et ateliers de musique baroque, classique, traditionnelle, actuelle, pour enfants, adolescents, adultes. Dans la grande salle, des concerts classiques ou non et des scènes ouvertes pour les élèves sont régulièrement organisés, ainsi que des fêtes musicales plus ou moins populaires.

La Magalone est devenue incontournable, à Marseille.

 

08 Parc Moline tourisme marseilleLe Parc des Bruyères

Pour trouver le dépaysement en plein Marseille, c’est là qu’il faut aller, dans le 10ème arrdt, rue des Trois Ponts, à Saint Loup. Vous pouvez laisser la voiture, à l’entrée, sur le grand parking ou venir en bus (n° 17 ou le n°16, à partir du métro Dromel). Le parc des Bruyères fait la jonction entre la ville et la mer. On peut s’y promener, avec les enfants ; une aire de jeux est à leur disposition. Mais il peut aussi être fréquenté par les sportifs aguerris aimant les sentiers de randonnées. Le parc immense est intéressant, la biodiversité respectée. C’est un coin de campagne, en ville.

Ses cent hectares de garrigue bien balisés n’offrent pas de grosses difficultés, mais il vaut mieux penser à mettre des chaussures de sport. Vous avez le choix entre divers itinéraires, plus ou moins longs, avant d’arriver au Pas de Richaud (marqué d’une pierre gravée), après avoir respiré les parfums de la flore provençale sauvage ou admiré une ancienne bergerie, un four à chaux, les cultures d’oliviers… Au sommet du Mont Saint Cyr, à 570 mètres d’altitude, la récompense vous attend : une vue inoubliable sur Marseille, la Vierge de la Garde, les quais de la Joliette, la mer, les îles, les massifs entourant la Cité Phocéenne. De là, vous pouvez juger aisément de son étendue. Pour redescendre, il suffit de suivre les balises bleues.

Le parc fut endommagé en 2009, à cause de l’incendie à Carpiagne (des travaux sont encore en cours). Mais que cela ne vous empêche pas d’y aller ; il suffit de ne pas s’y aventurer les jours de grand vent. A la belle saison, de mai à août, les grilles ferment à 20 heures.

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